Ah New York! Après l’avoir vu et revu sous toutes ses coutures et surtout sous tous ses angles 😏 dans Sex and the City, j’y suis enfin! New York était notre première ville en arrivant aux Etats-Unis depuis Dublin. Pour moi cette ville se résume en 4 mots: architecture, art, créativité et nourriture. C’était en profusion, mmmh! Et je fais abstraction des trucs qui m’ont saoulée dans ce billet. Voici donc les photographies.
Architectures
Balade de l’East Village jusqu’au MoMa, près de 5km de balade hyper plaisante à regarder partout et surtout en haut. Il faisait beau, j’avais le coeur léger. Ah! C’était bien! 😂 Voici donc ma balade architecturale! Il y a tellement de styles différents, c’est incroyable. On pourrait sûrement raconter l’histoire entière de la ville par son architecture. On aurait peut-être du investir dans un guide? La prochaine fois.
Et le fameux Flat Iron au numéro 175 de la fameuse Fifth Avenue, construit en 1902.
Tous des grattes-ciels?
Pour gérer les hauteurs des immeubles à New York, ils ont une manière très drôle de faire. Pour éviter que tous les bâtiments de la ville soient des grattes-ciels (on imagine clairement que ça raporte plus d’avoir plus d’appartement à louer ou à revendre), la ville autorise les gens à vendre leur hauteur à l’immeuble d’à coté. Oui leur hauteur!
Par exemple, deux immeubles côte à côte ont tous les deux 5 étages, ils pourraient en mesurer le double et l’un des immeubles vend ses 5 étages à celui d’à coté qui pour le coup pourra surrélever ou reconstruire jusqu’à 15 étages.
Je simplifie bien sûr! J’imagine que ça coute aussi cher d’acheter du vide que de la pierre. Enfin ne jouons pas sur les mots, c’est la même chose, de l’immobilier ou du vide. Cela dit, on peut imaginer qu’un appartement dont l’immeuble a racheté toutes les hauteurs d’à coté augmente sensiblement sa valeur. Bingo et sans vis-à-vis.
En voici un exemple sur la première photo, celui du milieu gauche ne pourra jamais faire une surrélévation.
Street art – art
Voici un peu de street art avec 2 Invaders (site officiel – lien ici). Si tu parles anglais, il y a un entretien de l’artiste qui est génial! Précisons que personne ne sait qui il est. Sa démarche en quelques mots: libérer le personnage Invaders (jeux vidéo sorti en 1978) et aussi et surtout libérer l’art des galeries et des musées qui aliènent l’art et les artistes, ses mots.
Ensuite quelques peintures et revendications sur les murs et sur d’autres supports, mais aussi combat entres entreprises par post-it sur les fenêtres. Héhé!
Les légos c’est pas vraiment du street art mais le sujet est urbain alors… on était devant le magasin qui avait l’air immense! Je serais bien rentrée pour jouer, un peu 😆
Ensuite, déco sur les murs: pierre sur pierre, le premier art urbain? C’est magnifique. Ensuite de la décoration d’immeuble moderne et puis art classique car sculpture en bronze et pourtant pas si classique puisque se sont deux animaux qui font les paparazzis. Le titre Paparazzi Dogman and Paparazzi Rabbitgirl. L’oeuvre est de Gillie and Marc et elle se veut promouvoir la diversité, l’amour, and l’acceptance.
On finit par une boutique qui n’est pas une oeuvre d’art mais qui vend des pièces magnifiques pour faire une décoration, chez soi, une décoration de dingue slash d’hypster slash memento mori! Des pierres, des météorites, des os, des animaux empaillés, des fossils, rhoo que c’était beau, et le boutique en elle-même, un magnifique travaille d’étalagiste. Voici le lien, ils livrent partout dans le monde.
Food for the soul
Et la nourriture… ah, pour ça, New York c’est le paradis. Il y a de tout pour tout le monde venant de partout! 😍 Des cup cakes sans gluten, des glaces monstrueuses, des coktails sans alcool élaborés avec du goût et pas forcément 50 grammes de sucre, du bacon mmmh, beaucoup de bacon, des pancakes et des gauffres sans gluten avec beaucoup de sirop d’érable garantit pur, des glaces sans lait, du rien du tout dans du tout, bref une semaine gargentuesque!
Root&Bone
Notre restaurant coup de coeur a été le Root&Bone dans l’East Village. Le meilleur poulet frit! lien ici On a tellement aimé que l’on y est allé 3 fois, deux fois la journée où c’est plutot calme et une fois le soir où il faut absolument réserver. On était d’ailleurs avec deux auteurs Suisses qui ont publié cette année un livre à quatre mains, une intrigue politique très intéressante et haletante La liste: – lien ici.
Cher à mon cœur, c’est aussi un service impécable, ce qui est toujours très plaisant mais de plus en plus rare… Grande nouveauté ou grand retour selon l’âge, les serveurs du Root&Bone disent “aboslument” quand on leur demande quelque chose a contrario de ceux qui disent “pas de problème”. D’ailleurs je ne comprends pas le pas de problème. J’espère bien que de demander du sel, du pain, de l’eau ou un autre coca ça ne soit pas un problème surtout si l’on dit s’il vous plaît. Je trouve ça dommage, ça gâche l’expérience car inconsciement on s’excuse presque de venir au restaurant pour manger un repas que l’on va ensuite eh oui, ma foi, payer! Je n’ai jamais dit “pas de problème” à l’un de mes clients (service pendant plus de 10 ans). J’ai l’impression de l’entendre de plus en plus en fait et pas qu’au resto. Je ne sais pas si les gens savent mais le mot problème est quelque chose de négatif, ça dénote qu’il ne va pas se passer quelque chose de pas bien. Question de sémantique, enfin voilà.
Revenons à notre Root&Bone, belle découverte, bonne nourriture, bon service joli endroit bien décoré. Le chef Jeffrey McInnis est né à Niceville (gentille ville) – ça ne s’invente pas – en Floride, cependant il passait ses étés chez ses grands-parents (des deux cotés de ses parents) en Alabama dans des fermes! C’est là où il va expérimenter la culture American Southern et donc le poulet frit, plat signature de tout un peuple, il est légion. Mais ce plat ne serait pas complet sans ses accompagnements 😍 des biscuits, un peu comme des scones, des petits ballons de pain qui sont entre le cake et le pain, oui? Et du grits, rhaa le grits mmmh, c’est tellement bon. Un genre de polenta mais meilleur et plus blanc, agrémenté de cheddar, de maïs doux et autres petits assaisonnement. Son restaurant se veut la réplique de la cuisine de ses grands-mères en plus trendy j’imagine.Et puis aussi, petite touche très sympa, ce sont les pressions à bières qui sont faites avec des os! Superbes!
Un petit coup à Chinatown et Little Italy.
Speakeasy
Et voici quelques photos sombres de notre soirée dans un speakeasy (bar clandestin de l’époque de la Prohibition, 1920-1933). Speakeasy car il fallait parler doucement pour ne pas alerter la police.
On a passé une bonne semaine, c’est une ville hyper inspirante. Mais il faut quand même dire: c’est une ville chère, chère pour la nourriture et chère pour la culture musées, spectacles, attractions… Viens-y rempli ou fais le roots jusqu’au bout!
Et puis cette semaine n’aurait pas été aussi sympa si les parents de mon amoureux n’avaient pas été là 😍 en compagnie de la soeur de ma belle-mère et de son mari, ils venaient de faire la Floride et les parcs de Disneyworld que l’on fera à notre tour en décembre!
Et pour finir, New York la nuit, les trois dernières ont été prises depuis l’Empire State Building, une merveille de construction et de décoration d’intérieur. Ca vaut le détour! Vraiment. Vas y le soir, ya moins de monde.
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<p><a href=”https://vimeo.com/249751099″>New York 2017 – Time Square</a> from <a href=”https://vimeo.com/user78162916″>Outsider Ness</a> on <a href=”https://vimeo.com”>Vimeo</a>.</p>